Engis - Les Tchafornis

Robinou

Une vraie pile, et jamais à plat.

Toujours en train de faire le couillon : le lapin de Duracel, tu vois ?

Il se grattouille, se chatouille, se pince les ailes du nez, farfouille, ausculte son menton.

Comme s’il avait ôté son nez rouge le temps d’un portrait et que ces quelques minutes de calme le laissaient orphelin de son exercice préféré : se donner en spectacle, faire une représentation.

Même à son prénom, il a collé un artifice : un suffixe qui fait surnom.

Voici donc, en quelques lignes, une nouvelle représentation de Robin, dont la morale est la question : vibrer pour exister, ou exister pour vibrer ?