Dreamcity
Dans Le Roman de la Rue, le héros finit par se tatouer à l’encre de la rue le plan de sa déambulation désespérée, en y cachant des nœuds de sens important pour la narration.
Dans le réel, l’auteur s’enferme une semaine dans un studio du Centre Pompidou Metz en autarcie totale pour dessiner un plan de ville qui réunit : des quartiers habités en réalité avec ses meubles lors des actions de traversée ; des morceaux de villes rêvés (il relit pour ça cinq années de prise de note quotidienne au réveil) ; et des « plan de rencontres » qu’il a demandé aux personnes qui comptent pour lui de lui inventer.
Il se fait ensuite tatouer ce plan sur le corps et dans la rue ; plan qui devient aussi celui de la Ville dans laquelle se passe le Roman.
L’homme dans la rue. La rue dans l’homme.
La presse en parle !
13/07/2017
L'Est Républicain